La Pensée
De Leonid Andreïev, par Marc Adjadj. Seul en scène
Durée : 1h10 Tout public à partir de 12 ans
L’écrivain Leonid Andreïev s’est inspiré d’un fait réel – l’assassinat d’un homme par son meilleur ami dans les années 1900 – et a imaginé ou, du moins, rapporté à sa façon les confessions du meurtrier.
Tout au long du spectacle, les écrits de ce médecin criminel constitueront le récit et conduiront le spectateur à envisager toutes les hypothèses, de la folie la plus sombre à la plus froide lucidité.
Il pourra à son gré être médecin, expert en cas clinique ou compatir. Il ne saura plus décider du Bien et du Mal, du Vrai et du Faux, de la Victime et du Bourreau.
Un texte extraordinaire sur la responsabilité de l’homme, la raison et la folie.
Équipe artistique
Adaptation, Mise en scène, Interprétation : Marc Adjadj
Assistanat : Valérie Vernhes-Cottet
Relation avec les publics : Raphaële Gominet
Communication : Vanessa Avila
Conception graphique : Nina Broniszewski-Madre
Production : Cie Vagabond - Le Magasin
Création, répétitions et représentations au Magasin du 10 janvier au 08 février 2014.
Spectacle disponible en tournée saison 2014/2015.
Reprise du 13 janvier au 19 janvier 2016 au théâtre Le Magasin
Actions de sensibilisation
Actions culturelles en direction des spectateurs associés
Nous avons organisés 15 répétitions publiques de la pièce. Suivies d'échanges entre l'équipe artisitique et les spectateurs associés.
Actions culturelles en direction des facultés de droit et de psychologie
Ecrite en 1913, "La pensée" nous entraîne dans l’univers de la folie. Meurtrier de son meilleur ami, le docteur Kerjentsev s’interroge sur son acte et, s’adressant à un collège d’experts, tente d’expliquer son geste.
Du point de vue de la juridiction, toute personne commettant un meurtre, qu’elle soit lucide ou non doit être punie : "La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable".
Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine. Ainsi la peine est atténuée lorsque la personne est jugée psychologiquement instable.
Comment prouver qu’au moment du meurtre, il était atteint d’un trouble psychique ? Et plus largement, la responsabilité a-t-elle un sens lorsqu’elle s’applique à une personne atteinte de trouble psychologique ?
Afin de mener une réflexion sur la notion de la responsabilité de l’homme dans ses diverses significations, nous avons confronter le point de vue de professionnels et étudiants de la psychologie à celui du droit pénal en présence de l’équipe artistique.